Thumb_news_news

Deux nouveaux Tempest 750 Work pour Scandola

mercredi 09 août 2017 15:50

C’est l’un des plus beaux spots du littoral de la Corse et, à ce titre, l’un des plus fréquentés par les plaisanciers, à la recherche de mouillages somptueux, mais aussi par les bateaux de promenade de plus en plus nombreux qui s’y rendent à intervalles réguliers. « De Pâques à début novembre, on recense environ 800 000 personnes de passage, et nous avons 164 km de linéaire côtier à surveiller ! » expose Jean-Marie Dominici (photo), chef de service de la façade maritime Ouest et conservateur de la Réserve Naturelle de Scandola, en poste depuis 37 ans… Cette surveillance se fait à bord de deux bateaux, en l’occurrence deux nouveaux semi-rigide Capelli Tempest 750 Work (photo) propulsés par un Yamaha 250 et 300 ch, qui viennent d’être livrés à cet organisme chargé de la préservation de ce morceau de nature d’exception. « Nous travaillons avec les Chantiers Navals de Calvi (ndlr : l’un des plus important revendeurs Capelli de France) à qui je rends ici hommage. Ce sont aussi eux qui se chargent de l’entretien de nos semi-rigides, à raison d’une révision toutes les 100 heures. Nos Tempest font quand même près de 1 000 heures moteur par an ! Et ils nous ont toujours prêté des bateaux lorsque nous en avions besoin… Par rapport à notre budget et à nos navigations, le semi-rigide est le bon compromis. »

Et Jean-Marie de poursuivre avec passion : « Notre mission, c’est de restaurer les habitats de la faune et de la flore sous-marine, détériorés par l’homme, puis de les maintenir en bon état. Cette biodiversité est un trésor qui entraîne, il faut le dire aussi, de grosses retombées économiques générant une activité de l’ordre de 300 millions d’euros. En termes d’effectif, nous ne sommes que cinq pour exercer cette surveillance, sans parler des plongées que nous faisons pour accompagner les scientifiques dans leur travail de recherche… Avouons-le, nous sommes un peu dépassés par ce tsunami économique, et il faudra faire preuve de courage politique pour rendre cet univers durable. Il va falloir impérativement maîtriser la fréquentation du site. Tous ces acteurs professionnels, qui profitent de cette manne, entraînent une dégradation du site… » Les interventions les plus fréquentes ? « Les excès de vitesse dans la zone limitée à cinq nœuds. Il nous arrive de verbaliser, mais nous faisons aussi beaucoup de prévention. » Bon courage à Jean-Marie et à son équipe !