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Pro Marine : « Nous allons étendre la gamme Hélios »

lundi 07 mai 2018 14:20

Jeune entrepreneur (33 ans), passionné de mer et de navigation, Damien Harlé (petit-neveu du fameux architecte naval Philippe Harlé, père des Muscadet et autres Sangria) a repris l’hiver dernier le chantier Ouest Composites (Auray) auquel appartient la marque de semi-rigides Pro Marine. Lors de nos derniers essais à bord de l’Hélios 27, nous avons pu nous entretenir avec ce nouveau directeur associé qui compte bien donner un nouvel élan à la marque morbihannaise…

Quand avez-vous repris l’entreprise Ouest Composites et quelles ont été vos motivations ?

Avec mon associé Jean-Denis Bargibant, nous avons repris l’ensemble de l’activité, le 15 décembre dernier. La dimension affective qui nous lie au nautisme est évidemment entrée en ligne de compte. Bien que « voileux » à la base, nous assumons totalement de pratiquer le semi-rigide… Nous avons également eu la conviction que Pro Marine faisait de bons produits, mais que nous pouvions aussi apporter une amélioration dans le domaine de la commercialisation et du développement de la marque.

 

Justement, quels sont projets pour Pro Marine ?

Nous avons pris la décision de ne plus commercialiser les Belone (ndlr : les coques open Pro Marine) pour recentrer notre activité sur le semi-rigide. Ensuite, nous allons faire en sorte de pérenniser la marque en poursuivant le développement de la gamme avec, d’une part de nouveaux bateaux, notamment dans la série Hélios, et d’autre part renouveler les produits existants. Un « refitage » de nos modèles, à l’exemple de ce qui a été fait pour la Manta 610, dont nous présentons aussi une déclinaison « pêche ».

 

Comptez-vous poursuivre votre action dans le domaine du bateau professionnel et sur le marché international ?

Bien sûr, nous allons aussi rester au contact des pros. C’est l’ADN de notre marque, avec cette philosophie de la conception sur-mesure. Pour l’international, nous continuons de prospecter des distributeurs à l’étranger… Pour l’instant, nous sommes présents en Suisse, et nous espérons bien percer à court terme sur le marché allemand, puis en Espagne et au Portugal.

 

Quels sont les salons dans lesquels vous exposerez ?

En tant que constructeur, à Paris, bien sûr, et Düsseldorf, pour lequel c’était notre troisième année. Pour les autres salons ce seront nos concessionnaires qui exposeront : à Lorient, au Crouesty, à La Ciotat, à Arcachon…

 

Vous revendiquez une fabrication 100% française, mais vous sous-traitez maintenant vos flotteurs en Italie…

Je tiens à préciser qu’il n’y a que les tubes qui sont confectionnés en Italie, et ils sont assemblés dans nos ateliers. Tout le reste de la fabrication est effectuée à Auray, dans notre chantier. Il n’y a pas encore suffisamment de savoir-faire en France pour pouvoir mettre en concurrence les fournisseurs et faire qu’ils respectent les délais de livraison.