jeudi 15 novembre 2018 10:04
Deuxième Adrenalina par ordre d’apparition (le premier a été le 9.5), l’AD 8.5 reprend la silhouette élégante, l’aménagement de cockpit fonctionnel et une carène aux lignes comparables à celle qui a fait le succès de son grand frère. Nous avons publié un premier essai de ce semi-rigide en monomoteur Yamaha F350 dans Pneumatique Magazine n°93, essai que vous pouvez retrouver sur ce site. Avec le V8 japonais de 350 ch, nous avions obtenu de belles performances : 47,4 noeuds au maxi, 40,4 nœuds à 4 500 tr/min, 29,5 nœuds à 3 500 tr/min, 4’’8 au déjaugeage et idem de 0 à 20 nœuds. Nous avons, depuis, pu essayer l’AD 8.5 avec un tandem de Suzuki 200 ch 4 cylindres. Pour ce qui est des vitesses, nous avons été quelque peu pénalisés par un plan d’eau nettement moins favorable (vent de force 5-6, clapot de 80 cm, houle d’un mètre cassante). Ainsi, nous avons relevé 47 nœuds au régime maxi, mais des valeurs en net retrait aux allures de croisière, notamment à 4 500 tr/min (croisière rapide), avec 5 nœuds de moins. Par contre, le duo de Suzuki a pris sa revanche en accélération avec un déjaugeage express et un très beau chrono de 0 à 20 nœuds. Selon nous, sur un plan d’eau favorable, l’AD 8.5 et ses Suzuki peuvent prétendre à près de 50 nœuds de V-max. Ce qui rehausserait, par ricochet, les vitesses de croisière… Nous n’avons pas pu relever les consommations, mais les rendements devraient être à l’avantage du monomoteur. Au plan du pilotage et du comportement l’AD bimoteur reste très agréable car réactif et maniable. Le poids des deux moteurs ne se fait pas sentir et l’assiette de l’AD demeure parfaite, même lorsqu’on joue avec les trims. Avec encore cette impression que le 200 ch quatre cylindres de Suzuki est mieux en montage double que seul. Cette paire qui fait huit cylindres (comme le V8 Yam’) fait apprécier son accélération musclée et sa discrétion sonore aux régimes de croisière. Quant à l’Adrenalina, il confirme les impressions ressenties avec les autres Lomac de cette gamme, soit une carène incisive, d’une précision chirurgicale en virage et capable de passer en souplesse quelle que soit la direction des vagues. A 3 500 tr/min, on ressent même la curieuse impression d’être sur un tapis volant !
Voici les performances que nous avons pu relever : 47,0 nds à 5 800 tr/min, 35,5 nds à 4 500 tr/min, 28,6 nds à 3 500 tr/min - Vitesse minimale d’hydroplanage : 17,6 nds à 2 500 tr/min - Déjaugeage : 3’’2 - Accélération de 0 à 20 nds : 4’’3.
Longueur : 8,49 m – Largeur : 2,96 m – Puissance maxi : 2 x 225 ch – Poids sans moteurs : 1 750 kg - Nbre de personnes : 16 – Matériau flotteurs : CR/CSM Orca 1 670 décitex - Certification CE : catégorie B – Constructeur : Lomac (Italie) – Distribution : Stélie Nautic + réseau de revendeurs – Prix : 91 000 € sans moteur