mercredi 26 juin 2019 09:12
L’hélice d’un bateau à moteur est un danger potentiel pour toute personne immergée à proximité dudit bateau. Constatant les accidents qui se produisent chaque année, dans le cadre de la pratique des sports nautiques (six morts, six blessés durant les vacances scolaires 1017-2018), la députée de Seine-Maritime, Stéphanie Kerbarh a lancé une étude afin de référencer précisément l’accidentologie impliquant les hélices et de proposer une solution afin d’augmenter la sécurité autour de cet équipement propulsif. Madame la députée, qui porte ce projet, insiste sur la nécessité première de faire respecter les règles de navigation (zones de vitesse limitée), le port du coupe-circuit et du gilet de sauvetage… Mais, dans ce dossier, il est surtout suggéré de rendre obligatoire des protections du type « cage à hélice », en plastique ou en métal, à l’exemple de celles que l’on trouve sur certains bateaux de sauvetage légers de la SNSM. Reste à convaincre les motoristes qui devront sans doute répercuter le coût de ce dispositif (de 200 à 400 € selon l’étude) sur le prix de vente de leurs moteurs et convaincre leur clientèle du bienfondé de ce surcoût. Une initiative pertinente, nous semble-t-il, quand bien même l’adoption de cet accessoire n’exclue pas tout risque d’accident…