Si le Sunrider 750 était la star du stand Bombard au dernier Nautic, il ne faudrait pas oublier le DB 700 qui vient coiffer la fameuse gamme Explorer… Simple de conception, il s'adresse en priorité à une clientèle sportive qui vise les longs raids en direction de rivages tranquilles ou de spots pour pêcher ou plonger. Son gabarit et ses performances ouvrent de belles perspectives !
Texte et photos Philippe Leblond
Autre critique, les charnières inox saillantes des coffres (attention aux pieds nus !) qui pourrait être intégrées lors de la conception des moules. Un bon point par contre à l'emplacement, en bordure du coffre de mouillage, du nable de réservoir d'essence doté de surcroît d'un petit bac de débordement autovideur. En parlant d'évacuation, on apprécie aussi les généreux vide-vite qui devraient assurer à assèchement rapide du cockpit, en cas de besoin (averses, paquets de mer). Rayon accastillage, le DB 700 offre l'essentiel : un socle rigide de proue avec davier et taquet inox, deux autres beaux taquets d'amarrage sur le coffre arrière, des mains courantes de leaning-post et de console, ainsi que deux longues rangées de saisines en corde tressée. Un regret : l'absence de plate-forme et d'échelle de bain… Bien installé au poste de pilotage, grâce à des commandes à bonne hauteur et à une façade postérieure de console rentrante (beaucoup de place pour fléchir les jambes), je quitte le port de la Rochelle, histoire de mettre à l'épreuve ce Bombard équipé de la puissance maxi : 250 ch. En l'occurrence, le F250 Yamaha, l'un des 4-temps les plus agréables à piloter (réactivité au gaz, belle sonorité). Bien que dépouillé dans son aménagement, le DB 700 n'est pas un poids plume : 900 kg sans moteur. Pourtant, le déjaugeage sera expédié en 3''4. Capable de planer à partir de 2 800 tr/min, ce Bombard s'offre une plage de croisière particulièrement large, si l'on s'en réfère à ses meilleurs rendements. De 3 500 à 5 000 tr/min, ils avoisinent un mille par litre consommé, ce qui est tout à fait satisfaisant en rapport de la puissance. Du coup, on peut adopter plusieurs allures (de 20 à 35 nds) au gré des conditions de mer ou de ses impératifs horaires, tout en ménageant son autonomie (autour de 250 milles !) et son budget carburant. Voyons ce qu'il donne à plein régime. L'accélération vers la vitesse maxi est bien pleine, sous la poussée du V6 nippon boosté par son admission variable. Un peu de trim en plus, et l'on gagne cent tours de mieux. 6 100 tr/min, c'est notre dernier mot… Coup d'œil au GPS : 43,7 nds. Une perf consistante, obtenue dans la sérénité. Même quand on abuse du trim, l'Explorer affiche une tenue de cap et une stabilité latérale imperturbables, bien calé sur ses deux virures hypertrophiées, héritées du DB 600. La mer est calme, et pour juger de l'équilibre longitudinal, nous sommes obligés de prendre en chasse une grosse vedette, pour sauter son sillage. Le DB 700 absorbe les deux tremplins de 80 cm en souplesse et sans lever le nez plus que cela. Par contre, en virage serré plein gaz, c'est moins bien. Le flotteur intérieur vient à porter sur l'eau et fait décrocher la quille qui perd le fil de la trajectoire. Pas grave, mais gênant. Dommage car, côté motricité, c'est parfait en sortie de virage plein gaz (pas de ventilation).
Du coup, on peut adopter plusieurs allures (de 20 à 35 nds) au gré des conditions de mer ou de ses impératifs horaires, tout en ménageant son autonomie (autour de 250 milles !) et son budget carburant. Voyons ce qu'il donne à plein régime. L'accélération vers la vitesse maxi est bien pleine, sous la poussée du V6 nippon boosté par son admission variable. Un peu de trim en plus, et l'on gagne cent tours de mieux. 6 100 tr/min, c'est notre dernier mot… Coup d'œil au GPS : 43,7 nds. Une perf consistante, obtenue dans la sérénité. Même quand on abuse du trim, l'Explorer affiche une tenue de cap et une stabilité latérale imperturbables, bien calé sur ses deux virures hypertrophiées, héritées du DB 600. La mer est calme, et pour juger de l'équilibre longitudinal, nous sommes obligés de prendre en chasse une grosse vedette, pour sauter son sillage. Le DB 700 absorbe les deux tremplins de 80 cm en souplesse et sans lever le nez plus que cela. Par contre, en virage serré plein gaz, c'est moins bien. Le flotteur intérieur vient à porter sur l'eau et fait décrocher la quille qui perd le fil de la trajectoire. Pas grave, mais gênant. Dommage car, côté motricité, c'est parfait en sortie de virage plein gaz (pas de ventilation).
.
CONCLUSION
Performant et marin, ce "grand bleu", qui fait une infidélité aux flotteurs noirs historiques des Explorer, séduit par sa surface utile. Un agencement qui offre une vaste plate-forme pour pratiquer des loisirs nautiques sportifs, tout en faisant valoir une présentation soignée. Signalons au passage que le DB 700 est proposé en package avec le Yamaha F200 à seulement 45 883 € (flotteur bleu ou noir au choix), tandis que la version Arctic Open (en Néoprène/Hypalon) est affichée 49 949 €, avec le même moteur. Deux tarifs attractifs.