Vavavoom ! Doté du Verado 150 ch, le V-620 dispense des sensations de premier ordre. Quel punch, et quelle réactivité ! Une fois pris la mesure des commandes électriques DTS (cela demande de l'habitude !), on peut commencer à utiliser toute la puissance du Mercury. Cela dit, un tel "cocktail" n'est pas à mettre entre toutes les mains, même si la carène du V-620 est bien née. Pour dire les choses clairement, on frise la surmotorisation… Ainsi, le bateau n'est pas facile à tenir à plat en virage (l'étrave tend à pomper), et la trajectoire aléatoire, lorsqu'on met beaucoup de gaz, d'autant que la position de pilotage est perfectible, tant assise que debout. Un 115 ou un 135 ch seraient largement suffisants sur ce semi-rigide au comportement attractif.
Texte Philippe Leblond – Photos Philippe Leblond et DR
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