Eaux turquoise et sables blancs

DE CALVI A SAINT-FLORENT

mardi 20 mars 2018 11:58



Point de chute privilégié des plaisanciers qui viennent du continent, Calvi sert souvent de point de départ pour naviguer à la découverte du merveilleux littoral corse. Cette fois-ci nous avons mis le cap au nord, jusqu’à Saint-Florent. Une belle balade qui peut s’effectuer dans la journée avec un semi-rigide rapide, ou plus lentement, en « dégustant » les escales.

 


Texte et photos Philippe Leblond

Au départ de Nice, Calvi n’est qu’à 92 milles. C’est la route directe la plus courte pour atterrir sur la côte corse. Un trajet qui, par beau temps, peut s’effectuer en quatre heures, en tenant une vitesse moyenne de 20-25 nœuds, allure relativement économique en essence pour un semi-rigide, si possible d’au moins 6,50 m équipé d’un hors-bord de 150 chevaux. Pas de traversée pour nous, puisque notre balade avait pour point de départ la marina de Sant’Ambroggio. Notre Capelli Tempest 770, équipé d’un Yamaha 250 ch, est le compagnon idéal pour caboter le long de cette côte découpée qui va nous mener jusqu’à Saint-Florent.

A Sant’Ambroggio, amarrés à l’un des pontons des Chantiers Navals de Calvi, entreprise qui a depuis longtemps « pignon » sur cette marina comptant 220 postes d’amarrages dont 20 pour les bateaux de passage, nous avons pris soin d’avitailler à la supérette située à portée de gaffe des quais, sans oublier le pack d’eau minérale, « obligatoire » pour ne pas risquer la déshydratation. Avant de quitter les lieux, petit tour par la station carburant, pour faire le plein. Une « corvée » qui, en haute saison, est plus rapide ici qu’aux pompes de Calvi, où il faut parfois s’armer de patience… Le beau temps est de la partie, et nous décidons de prendre « à gauche en sortant », direction Calvi, et plus précisément l’Anse de l’Oscellucia, jolie crique du Golfe de la Revellata. Pour quitter la marina de Sant’Ambroggio dans les règles de l’art (comme pour y entrer d’ailleurs), il convient de bien respecter l’étroit chenal de bouées et la vitesse réduite à 5 nœuds, car la plage étant très proche il n’est pas rare de voir des baigneurs ou des plongeurs, s’aventurer près de l’entrée du port. Une fois quitté le chenal, on peut accélérer, mais il faudra rester à distance de la terre car de nombreuses roches affleurent autour de la pointe, parsemées de villas aux toits ocre rose.

Pause déjeuner au Mar a Beach 

Quatre à cinq milles plus loin, sur un cap sud-ouest, nous laissons à bâbord la fameuse Citadelle de Calvi, pour aller nous baigner, dans la crique de l’Oscellucia, aux eaux claires et poissonneuses. Une multitude d’oblades, peu farouches, grouille sous la coque de notre Tempest. Les pêcheurs plus exigeants, eux, pourront taquiner la daurade royale qui, parait-il, se plait bien dans les environs... A trois encablures de notre mouillage, nous apercevons l’austère structure en béton de Stareso, la Station de Recherches Sous-Marines et Océanographiques, blottie à l’abri de la Pointe de la Revellata, bien connue pour son phare carré qui sert d’amer aux bateaux venant du continent. L’heure du déjeuner approchant, nous décidons de profiter de la bonne adresse du coin, à savoir le « Mar a Beach ». Quelques minutes plus tard, notre étrave pointe en direction de cette paillote de bonne réputation. Pas commode d’aller beacher, les fonds remontant assez nettement aux abords de cette petite plage. Il est donc coutume de s’en remettre à la navette de service (neuf euros tout de même !) pour débarquer à pieds secs. Repas bien agréable, sous la pergola avec vue mer imprenable, avec dans le rôle de la sentinelle, à l’extrémité de la crête rocheuse, le phare blanc et noir de la Revellata.

Nous levons l’ancre pour nous rendre à Calvi. Une visite de la Citadelle s’impose. Un coup d’accélérateur pour contourner l’imposante fortification, et notre bateau arrive rapidement en vue de la digue du port. Nous amarrons au quai d’accueil. Une petite marche digestive en direction des hauts remparts et nous attaquons l’ascension par les volées de marches. Malgré la présence de nombreux touristes, l’ambiance est très calme, les différents points de vue, pour la plupart spectaculaires, incitant plutôt à la contemplation qu’au bavardage. Au détour d’un escalier, nous passons devant Chez Tao, bar musical et adresse nocturne réputée du Calvi « intra-muros ». Au détour des venelles escarpées, la mer d’un bleu intense s’invite au regard. La vue plongeante sur le port a aussi ses inconditionnels. Les remparts, égayés ici ou là par quelque gracieux aloès, sont aussi un joli poste d’observation sur la baie de Calvi, avec la montagne en arrière-plan. Puis, c’est le retour au port pour embarquer…

Le V6 Yam repart au quart de tour. Nous reprenons la direction de Sant’Ambroggio. Un stop s’impose dans la petite baie d’Agajo qui vient fermer le Golfe de Calvi, un excellent abri par vent de nord-ouest. Y jeter l’ancre le temps d’une baignade est pour le moins agréable, et les énormes rochers plats sont une invitation à s’allonger, le temps d’un bain de soleil « bio ». Une fois secs, nous mettons le cap sur Ile Rousse, distante de seulement sept nautiques. Sans omettre un petit crochet par Algajola, pour admirer sa petite forteresse, les pieds dans l’eau, avec son profil en forme d’étrave inversée dont l’échauguette serait la figure de proue. Un peu plus à l’est, le village est bordé par la belle plage d’Aregno dont le sable, descendant en pente douce, séduit les familles ayant de jeunes enfants. Un peu plus loin, deux autres belles plages, celle du Jonquidou sur laquelle veille le restaurant éponyme, puis celle de Bodri, adossée à ses dunes. Ensuite, la côte se fait un peu moins hospitalière à l’image de l’imposante presqu’île rocheuse qui marque l’arrivé à Ile Rousse lorsqu’on vient de l’ouest et qui prend des teintes rougeoyantes lorsque le soleil décline. Ce qui vaut son nom à cette petite cité de la Balagne. Le plus haut des deux massifs rocheux est dominé par le phare blanc à tourelle verte, couleur reprise par le phare en bout de jetée du port qui abrite le quai destiné à accueillir ferries et cargos.  

Place Paoli : pétanque et casanis 

Que dire du port d’Ile Rousse, sinon qu’il ne déborde pas de charme. Légèrement à l’écart du centre-ville, puisqu’il est partie intégrante de la presqu’île, il est pour le moins quelconque mais a l’avantage d’être bien abrité des caprices du vent. En moyenne et haute saison, on y trouve une large flotte de bateaux à louer (dont des semi-rigides) auprès de Nautimarine, revendeur local des semi-rigides BSC. Heureusement les voiliers multicolores du Club Nautique pigmentent un peu le paysage. En fait, le caractère d’Ile Rousse, c’est surtout la vaste place Paoli. Il y fera bon venir siroter un Casanis en fin d’après-midi, sous les platanes, à l’heure où les amateurs de pétanque rivalisent d’adresse et de palabres. En repartant, nous croisons l’inévitable BSC 75 Diving du club de plongée qui ne désemplit pas, avec sa palanquée de plongeurs qui, soleil oblige, ont rabattu le néoprène de leur combi sur les hanches.  

Une poignée de milles plus loin, débute le fameux Désert des Agriates. On se rend compte qu’il mérite bien son nom, surtout lorsqu’on relie Saint-Florent par la route. De part et d’autre de la D81, l’immobilier se fait très très rare, c’est le moins que l’on puisse dire. De même que les chemins menant au littoral, peu carrossables, pour les téméraires qui voudraient s’y risquer (4 x 4, moto trail ou quad obligatoire !). De fait, lorsqu’on navigue le regard vers la terre, on ne voit qu’un maquis uniformément sec, prenant souvent des teintes rousses, alors qu’il fut jadis ce qu’il était coutume d’appeler « le garde-manger » de la Corse, en raison des cultures et de l’élevage qui y prospéraient, puis ayant servi de grenier à blé et à olives sous les Génois. Heureusement, le rivage donne lieu à une succession de belles plages dont celle du Ghignu, à côté de l’anse de Macalfu. Un havre à l’abri de presque tous les vents. Légèrement en surplomb de la plage, il est possible, en effectuant la réservation auprès du Conservatoire du littoral, de réserver un gîte pour la nuit (tarif très modique), sous la forme de petites maisons de bergers restaurées. Pour ceux à qui le confort rustique de la vieille pierre ne fait pas peur, au lever, la vue sur la mer et le maquis est à tomber ! Puis, honneur à la reine d’entre-elles, vient Saleccia, avec sa longue et large étendue de sable blanc qui plonge doucement dans l’eau, pour donner à la mer une couleur turquoise digne des plus beaux spots antillais. L’endroit est à la fois « glamour » et purement sauvage. Même l’été, il n’est pas rare d’y voir se prélasser quelques vaches… Durant les mois de juillet et d’août, elle est assez fréquentée, notamment par les plaisanciers qui viennent nombreux y jeter l’ancre pour pique-niquer sur cette plage adossée à ses dunes coiffées de pins maritimes. Attention toutefois à la météo, ce mouillage orienté nord-ouest n’est praticable que par mer belle.

Encore quelques beaux mouillages…

Avant de parvenir à l’escale suivante, nous repérons quelques autres beaux mouillages, Près de l’entrée du Golfe de Saint-Florent, nous tombons sur une autre merveille : la plage du Loto (prononcez « Laude »). Un lieu des plus calmes, avec vue sur le Cap Corse. N’oublions pas non plus l’anse de la Mortella, qui offre plusieurs ancrages (gare aux hauts fonds rocheux à moins de 100 m de la plage). Il est même possible d’y beacher sur l’une de ses minuscules plages…    

L’arrivée à Saint-Florent est belle. Joliment blottie entre le Désert des Agritates et le Cap Corse, cette petite ville est elle aussi dotée d’une citadelle, un bâtiment circulaire du XVe siècle, bâti par les Génois et entouré de jardins. Cette architecture séculaire veille sur le petit bourg et son église Sainte-Anne, qu’elle domine. Ses remparts sont, parait-il, un joli point d’observation. Avant même de doubler la jetée, on apprécie le spectacle des façades multicolores qui bordent le port. L’approche ne pose pas de problème, car le golfe étant orienté nord, même le mistral n’y entre pas, mais la passe d’accès est assez étroite (attention aux heures de pointe !). Par ailleurs, cette marina étant la seule vraiment bien abritée sur la côte ouest du cap, en haute saison il est conseillé d’arriver assez tôt si l’on veut être sûr d’y trouver un anneau, malgré les 200 places pour bateaux visiteurs. Toutefois, il reste possible de mouiller en rade du port… ou si vous rechercher plus de calme, dans la crique de Fornali, bordé d’un beau jardin qui descend en terrasses vers le ponton, située à un mille du port côté ouest. Outre la palette pastel de son chapelet de façades anciennes, le port vaut aussi par son large quai piétonnier et sa place asymétrique, où se dresse l’inévitable monument aux morts, cernée par les terrasses des bars et des restaurants.   

Nonza, plage de contrastes

S’il vous reste encore un peu de curiosité, et de carburant, pourquoi ne pas pousser jusqu’à l’une des plages les plus insolites de l’île : Nonza. En sortant du port de Saint-Florent, mettez le cap plein nord. C’est à sept nautiques, sur la côte ouest du Cap Corse et cela vaut le coup d’œil. Lorsque le soleil est de la partie (il nous a faussé compagnie alors que nous y arrivions !), le spectacle vient d’une eau vert émeraude, coordonné à celui des falaises de shistes et contrastant avec l’épais sable noir-vert de gris, dont la couleur sombre est due aux rejets de l’ancienne carrière d’amiante dont l’exploitation a cessé en 1965. Sur la plage, l’un des jeux les plus prisés est de composer des figures ou d’écrire son prénom à l’aide des petits galets ou coquillages clairs patiemment collectés au sein des galets sombres. Ces « messages » sont à destination des habitants ou des visiteurs du village éponyme (75 âmes), perché sur l’éperon rocheux dominant la plage à plus de 100 mètres de hauteur. Pour jeter l’ancre face à la plage, il faut une mer très calme, et pour grimper jusqu’à ce village médiéval, de bons mollets. Insolite !

Vous l’aurez compris, de mouillages en villes et villages, le littoral corse est une source intarissable d’émerveillement. L’Ile de Beauté n’a pas volé son qualificatif, assurément ! 

Guide pratique

Cartes marines

- SHOM : n°7025, 6821, 6970, 6713 et 6969.

- Navicarte : n°1006.

Accueil dans les ports

- Calvi : 150 places pour visiteurs + 250 mouillages sur bouée (1er juin au 30 septembre) ; capitainerie 04 95 65 10 60 (VHF canal 9) ; météo à la capitainerie ; eau et électricité ; sanitaires (WC et douches) ; aire de carénage avec moyens de levage ; vidéosurveillance ; location de vélos et de voitures.

Sant'Ambroggio : pas de ponton d'accueil proprement dit, mais quelques places libres ; capitainerie 04 95 60 70 88 (VHF canal 9) ; météo à la capitainerie ; eau et électricité ; sanitaires (WC et douches).

Ile Rousse : 85 places pour les visiteurs, capitainerie 04 95 60 26 51 (VHF canal 9) ; météo à la capitainerie ; eau et électricité ; sanitaires (WC et douches) ; vente de glace au bar du port.

- Saint-Florent : 200 places pour les bateaux de passage ; capitainerie 04 95 37 00 79 (VHF canal 9) ; météo à la capitainerie ; eau, électricité, sanitaires (WC et douches), laverie automatique, vidoésurveillance, bars et commerces à proximité. Réservation d’une place possible par Internet : www.resaportcorse.com

Mise à l’eau

Calvi : deux cales avec accès sur demande (capitainerie) et payant (10 €). Parking gratuit, fermé et surveillé.

- Sant'Ambroggio : une cale avec accès sur demande (capitainerie) et payant (10 €). Parking gratuit.

- Ile Rousse : une cale accès libre, permanent et gratuit. Parking gratuit.

- Saint-Florent : une cale gratuite (bateaux de 6,50 m maxi). Parking gratuit.

Carburant

Calvi : sur le quai de gauche en entrant (7h à 21 h en saison).

Sant'Ambroggio : quai nord (24 h/24 h en saison).

- Ile Rousse : deux pompes à l'entrée du port-abri, une troisième à l'extrémité de l'appontement central (7h-20h en saison, 8h-12h et 14h-19h hors saison).

- Saint-Florent : à gauche en entrant (de 8h à 20h). Hors saison à la demande (04 95 37 09 23).

Distances

- Calvi/Sant'Ambroggio: 4 milles

- Sant'Ambroggio/L'Ile Rousse : 6 milles

- Ile Rousse/Saint-Florent : 14 milles

- Calvi/Saint-Florent : 29 milles

Bonnes adresses

Calvi

- Mar a Beach : restaurant de plage, situé au début de la Pointe de Revellata, à moins de deux milles du port. A la carte, salades, charcuterie corse, poissons, poulpe ou gambas à la plancha, viandes, pâtes aux fruits de mers, fromages corses, pâtisserie, glaces… Les produits sont frais et bien cuisinés, avec la vue sur les eaux turquoise et le phare, en prime. Comptez 30 à 40 € par personne.

- Chez Tao : la devise du lieu est claire « vivez heureux aujourd’hui, car demain il sera trop tard ! ». De fait, l’endroit situé dans les hauts de la Citadelle est un lieu de fête où de nombreux orchestres ou DJ s’y succèdent, devant une clientèle qui danse et profite aussi d’une belle carte de cocktails. Ouvert dès 1935, le lieu est chargé d’histoire puisque les fils du fondateur sont encore aux commandes. De nombreuses célébrités s’y sont rendues régulièrement (Brel, Gainsbourg, Nougaro, Johnny, Sardou, Higelin, Macias...). A voir.   

Ile Rousse

- La Bodega : ce restaurant situé près de la place de la Mairie (donc pas bien loin du port) propose une belle carte de cocktails et des tapas. Pour suivre, on pourra craquer pour le Ying yang de thon frais soja/wasabi ou la parillada de poissons à la plancha… Une "cuisine du monde" bien préparée et un accueil sympa. A partir de 30 € à la carte. Tél. : 04 95 33 20 97.

- A Siesta : situé sur le bord de plage, il offre une superbe terrasse et avec vue sur la baie et propose une cuisine simple mais copieuse où se distingue les poissons fraîchement pêchés. D'ailleurs, langoustes, bouillabaisse et paella sont au menu… Menu à 29 €, à partir de 45 € à la carte. Tél. : 04 95 60 28 74.

Saint-Florent

- La Maison des Pizzas : c’est l’un des restaurants les plus proches de votre amarrage. La vedette de la carte est évidemment la pizza, déclinée en d’innombrables saveurs (28 !). Le service est rapide et les pizzas bien garnies. Mais il est aussi possible d’y déguster viandes, poissons et pâtes… Par contre, en haute saison, le bruit de la circulation proche peut venir gâter un peu l’agrément de sa belle terrasse. Tél. : 04 95 37 08 52.

- Le Petit Caporal : tout prêt du quai également. Joli cadre avec terrasse pour ce restaurant dont la cuisine est à dominante fruits de mer, mais il est aussi possible de se faire plaisir avec des spécialités italiennes. Fermé de novembre à mars. Fréquentation intense l’été, donc réservez ! Budget : autour de 40 €, à la carte, boisson comprise. Tél. : 04 95 37 20 26

- Bar L’Ambada (Saint-Florent) : un très bon glacier avec en prime une terrasse avec jolie vue sur le port. Tél. : 04 95 37 15 71

A faire, à voir…

- A Calvi, si vous avez loué des vélos (45 minutes de trajet par la route de Galeria) ou une auto (10 minutes) pourquoi ne pas grimper jusqu’à la Chapelle de Notre-Dame de la Serra, d’où vous aurez un point de vue panoramique sur la ville et l’ensemble de sa baie, ainsi qu’à l’arrière-plan sur les puissants reliefs de la Balagne. L’édifice de style roman (XVe siècle) est flanquée d’une monumentale statue immaculée de Notre-Dame de la Serra.

- Prendre le « Train de la Balagne » qui serpente dans le maquis, au plus près des plages et des criques entre Calvi et Ile Rousse. Ce petit convoi aux voitures rouges et crème effectue quelques arrêts à proximité des plages. Les horaires étant fluctuants, se renseigner auprès de la gare de Calvi (tél. : 04 95 65 00 61) ou d’Ile Rousse (04 95 60 00 50). Prix de l’aller et retour : 8 €.

- Une balade dans les ruelles escarpées de la commune de Lumio. La vue plongeante sur une partie de la baie de Calvi, jusqu’à la Citadelle et sur la plaine environnante est spectaculaire. Au cœur du village trône l’imposante maison de famille de Laetitia Casta, derrière ses remparts, avec ses palmiers et son aloès géant. Si vos jambes ne vous lâchent pas déjà, vous pouvez y ajouter le chemin de randonnée qui serpente jusqu’à la modeste Chapelle de Madonna de la Stella (45 minutes aller). Jolis points de vue et effluves de maquis garantis !

 


A Sant'Ambroggio, l'impressionnante flotte de Capelli Tempest des Chantiers Navals de Calvi rythme la vie de la marina.

A Sant'Ambroggio, l'impressionnante flotte de Capelli Tempest des Chantiers Navals de Calvi rythme la vie de la marina.

L'un des pontons de location et sa belle brochette de Tempest.

L'un des pontons de location et sa belle brochette de Tempest.

 Dans l'Anse de l'Oscellucia, proche du Phare de la Revellata, les aublades passent par dizaines sous la coque de notre bateau.

Dans l'Anse de l'Oscellucia, proche du Phare de la Revellata, les aublades passent par dizaines sous la coque de notre bateau.

Les étendards du restaurant de plage "Mar a Beach". Cette paillotte est un rendez-vous prisé des plaisanciers de Calvi et de ses environs..

Les étendards du restaurant de plage "Mar a Beach". Cette paillotte est un rendez-vous prisé des plaisanciers de Calvi et de ses environs..

L'imposante Citadelle de Calvi abrite une petite ville intra-muros dont les ruelles débouchent, pour la plupart, sur un point de vue spectaculaire.

L'imposante Citadelle de Calvi abrite une petite ville intra-muros dont les ruelles débouchent, pour la plupart, sur un point de vue spectaculaire.

Le port de Calvi possède beaucoup de charme. Les terrasses de bars et de restaurants ne manquent pas !

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Vue de la mer, du nord-est, la Citadelle de Calvi semble veiller sur le port.

Vue de la mer, du nord-est, la Citadelle de Calvi semble veiller sur le port.

La jetée du port vue de l'un des remparts.

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Les remparts et les maisons de la Citadelle semblent avoir été taillées dans la masse du rocher.

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Typique de la Corse artisanale : un atelier de fabrication de couteaux, situé dans la Citadelle.

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Le port de Calvi, vu de la Citadelle.

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Au pied de la Citadelle, le monument aux morts avec sa Victoire ailée et ses colonnes de style corinthien.

Au pied de la Citadelle, le monument aux morts avec sa Victoire ailée et ses colonnes de style corinthien.

L'anse d'Agajo est un mouillage bien protégé des vents dominants.

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La petite plage d'Agajo s'est frayé une place entre les grands rochers aux formes douces.

La petite plage d'Agajo s'est frayé une place entre les grands rochers aux formes douces.

La Citadelle d'Algajola est nettement plus modeste que celle de Calvi mais, son rempart en forme d'étrave est impressionnante.

La Citadelle d'Algajola est nettement plus modeste que celle de Calvi mais, son rempart en forme d'étrave est impressionnante.

La plage de Bodri avec son cordon dunaire. Elle est située entre Aregno et Ile Rousse.

La plage de Bodri avec son cordon dunaire. Elle est située entre Aregno et Ile Rousse.

L'arrivée à Ile Rousse, lorsqu'on vient de l'ouest, peut se faire en passant entre les deux gros massifs rocheux.

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Très dynamique, le club de plongée d'Ile Rousse met son semi-rigide BSC à contribution.

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Nombreuses sont les tours génoises en Corse... Ici, celle d'Ile Rousse.

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Le ponton de location de la société Nautimarine, à Ile Rousse, fait la part belle aux semi-rigides.

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L'un des temps forts de cette navigation : l'arrivée sur la plage de Saleccia, la "star" du désert des Agriates.

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A proximité de la jolie plage du Ghignu, les gîtes rustiques du Conservatoire du Littoral jouissent d'une situation exceptionnelle.

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Sur les plages du Désert des Agriates, les vaches ne sont pas rares.

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Belle plage aussi dans l'Anse de la Mortella...

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A Macalfu, il est possible de mouiller à proximité de la plage.

A Macalfu, il est possible de mouiller à proximité de la plage.

Notre Tempest à l'ancre dans l'Anse de Macalfu.

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La chasse dans les eaux turquoises de Macalfu. Ce poisson finira sur le barbecue du soir !

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Les vestiges de la tour génoise de la Mortella, à proximité du phare de la pointe éponyme.

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L'ancien comptoir dans la crique de Fornali date de l'époque du commerce du blé et de l'orge.

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Blottie à la "commissure" du Désert des Agriates et du Cap Corse : Saint-Florent.

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Sur la place du village, l'incontournable monuments au morts.

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Une rue proche du port avec ses boutiques de prêt-à-porter.

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Le feu bâbord qui signale l'entrée du port de Saint-Florent.

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L'étonnant village de Nonza, perché sur son promontoire, à plus de 100 mètres.

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La cueillette des petits galets clairs sur la plage sombre de Nonza, à proximité de l'ancienne carrière d'amiante.

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Beau sloop moderne croisant au large de la Balagne.

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Une excursion au village de Lumio vaut le détour.

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A dix minutes de Calvi, par la route, la position dominante de la Chapelle Notre Dame de la Serra offre une vue exceptionnelle sur Calvi et son golfe.

A dix minutes de Calvi, par la route, la position dominante de la Chapelle Notre Dame de la Serra offre une vue exceptionnelle sur Calvi et son golfe.

Au coeur du village de Lumio, la jolie demeure de famille de Laetitia Casta.

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Une halte déjeuner au Mar a Beach, le restaurant de plage de la Revellata. Une adresse prisée des plaisanciers de Calvi.

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Sur la place de Saint-Florent, à portée de gaffe du port, une table pour les amateurs de pizza.

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